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24/06/2021

Etude de l’impact économique des écoles privées vaudoises

L’apport économique global des écoles privées vaudoises atteint près d’un milliard et demi de francs par an.

Une étude de KPMG auprès de quelque 40 établissements démontre l’importance de la valeur ajoutée directe, indirecte et induite de l’enseignement privé, ancré depuis plus d’un siècle en terre vaudoise. L’impact fiscal et sur les dépenses publiques se révèle lui aussi très positif. L’étude confirme l’effet favorable des écoles privées sur l’attractivité du Canton de Vaud.

 

Paudex, le (27 mai) 2021. Près d’un milliard et demi de francs par année : c’est la contribution économique globale de l’enseignement privé dans le Canton de Vaud, révèle une étude de la société KPMG parue aujourd’hui. Fruit d’un travail approfondi basé sur un questionnaire détaillé auquel ont répondu quelque 40 établissements installés dans le canton, représentant 60% des élèves et étudiants inscrits dans les écoles privées vaudoises (soit environ 20’000 personnes), cette étude apporte la preuve chiffrée de l’impact positif pour le canton de l’enseignement privé, dont la qualité est louée depuis plus d’un siècle.

L’étude de KPMG, commandée par l’Association vaudoise des écoles privées (AVDEP), détaille cette empreinte économique en trois points principaux :

  • La valeur ajoutée (directe, indirecte et induite) des écoles privées atteint CHF 1,424 milliard par an ;
  • Les économies pour les contribuables vaudois (élèves pris en charge par le privé) se montent à CHF 156 millions par an ;
  • Les rentrées fiscales liées aux écoles privées atteignent CHF 50 millions.

 

Une valeur ajoutée majeure. Au-delà des aspects non quantifiables (notoriété nationale et internationale, prestige, rayonnement, éléments décisifs pour la localisation d’entreprises, etc.), les écoles privées vaudoises engendrent un important apport de valeur ajoutée, de par leurs activités propres, la chaîne d’approvisionnement de leurs biens et services, et la réinjection de valeur dans l’économie par des acteurs liés à l’activité de ces écoles. L’enseignement de niveau tertiaire (CHF 604 millions) et de scolarité obligatoire (CHF 518 millions) dominent cet apport, devant les écoles de formation générale (CHF 260 millions) et celles proposant des formations professionnelles initiales (CHF 42 millions).

Une économie substantielle pour le contribuable. En proposant des filières complémentaires à la scolarité publique (cursus internationaux, enseignements spécialisés, pédagogies différenciées, etc.) et en répondant aux besoins croissants d’une population d’élèves à la recherche de solutions différentes, les écoles privées vaudoises permettent de réduire les coûts de l’enseignement obligatoire de CHF 156 millions (CHF 94 millions pour la scolarité obligatoire, CHF 38 millions pour la formation générale et CHF 25 millions pour la formation professionnelle initiale). Par prudence, en l’absence de statistiques comparatives consolidées, l’étude ne prend pas en compte l’enseignement supérieur de niveau tertiaire dans ce calcul.

Des rentrées fiscales importantes. La somme des impôts des collaborateurs des diverses écoles privées du canton atteint à elle seule CHF 43 millions, auxquels s’ajoutent les impôts payés par les écoles elles-mêmes, et les rentrées fiscales indirectes et induites, pour un total de CHF 50 millions. Là aussi, l’étude reste réservée, en ne prenant pas en compte les apports des personnes physiques et morales qui se sont installées dans le canton en raison de la présence d’écoles privées de qualité, correspondant à leurs besoins.

 

Jean-Louis Dubler, président de l’AVDEP, a déclaré : « Complémentaire de l’enseignement public, parce qu’il propose des cursus et des parcours pédagogiques adaptés à des besoins spécifiques, l’enseignement privé est une tradition qui continue d’innover et de miser sur la qualité dans le canton de Vaud. Son poids économique quantifié vient appuyer la nécessité de lui permettre de se développer de manière harmonieuse et stable, en bonne intelligence avec le système scolaire étatique. »

Baptiste Müller, secrétaire général de l’AVDEP, a ajouté : « A l’heure où le Grand Conseil vaudois va être appelé à débattre d’une nouvelle Loi sur l’enseignement privé, qui fixera les conditions-cadres d’exercice des écoles concernées, il nous paraît important de pouvoir fournir une étude approfondie, conduite par un mandataire reconnu, qui démontre l’importance économique de cette activité. »

 

 

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